Livre d'Isaïe
8,19 On vous dira peut-être : « Consultez les devins et les nécromanciens, qui chuchotent et marmonnent ! Un peuple ne doit-il pas consulter ses dieux au sujet des vivants, et consulter aussi ses morts ? » ( ) 8,20 Non ! Revenez à l’enseignement et au témoignage. Malheur à qui ne s’en tient pas à cette parole : on ne pourra en conjurer la malédiction. ( ) 8,21 On traversera le pays, accablé, affamé, rendu furieux par la faim, on maudira son roi et son Dieu, on se tournera vers le ciel, ( Is 14,25 , ) 8,22 on regardera vers la terre : il n’y aura que détresse et ténèbres, nuit d’angoisse, obscurité inéluctable. ( ) 8,23 Pas la moindre lueur pour celui qui sera dans l’angoisse. Dans un premier temps, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ; mais ensuite, il a couvert de gloire la route de la mer, le pays au-delà du Jourdain, et la Galilée des nations. ( )

9,1 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.


20108 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Un enfant nous est né

3572 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Ce poème a peut-être été écrit en 732, quand le roi d’Assyrie venait de détruire le royaume d’Israël, au nord, cette nation à la fois de frères et d’ennemis. Selon leur coutume, les Assyriens emmènent une partie de la population à l’autre bout de leur empire : c’étaient des habitants du territoire de Zabulon et de Nephtali, la région qui deviendra plus tard la Galilée. Dispersés parmi les païens, ils sortaient de l’histoire sainte pour entrer dans les ténèbres. La libération qui leur est promise est présentée comme une victoire écrasante du Seigneur qui inaugure un règne de paix : et ce règne est celui de l’Emmanuel, le nouveau-né. Le peuple qui marchait dans la nuit… l’évangile (Matthieu 4.15) voit dans ce peuple les foules auxquelles Jésus s’adresse : — Un peuple dominé par toutes sortes d’oppresseurs. — Un peuple cherchant la lumière et privé d’espoirs humains.

( Mt 4,16 , )
9,2 Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. ( ) 9,3 Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. ( Jg 7,16 , ) 9,4 Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés. ( ) 9,5 Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ». ( ) 9,6 Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers ! ( )