Livre de la Sagesse
16,21substance qui révélait ta douceur envers tes enfants, qui servait le désir de chacun et s’accordait à ses vœux. [ ( ) 16,22Elle était neige et glace, mais résistait au feu et ne fondait pas, pour leur faire savoir que le feu avait flamboyé dans la grêle et lancé des éclairs dans la pluie afin de ravager les récoltes des ennemis ; ( ) 16,23ce même feu, en revanche, allait jusqu’à oublier son pouvoir, pour que les justes soient nourris. ( ) 16,24La création, docile à te servir, toi, son Auteur, se tend comme un arc pour châtier les injustes, et se détend pour combler de biens ceux qui se fient à toi. ( ) 16,25C’est pourquoi, se prêtant, une fois encore, à toute transformation, elle était au service de ce que tu donnais : une nourriture universelle accordée au désir de ceux qui t’imploraient.] ( )
16,26Ainsi les fils que tu aimais, Seigneur, devaient l’apprendre : l’homme n’est pas nourri par le fruit des semences ; ta parole maintient celui qui croit en toi. [
( Mc 6,35 , )
16,27Car ce que le feu ne pouvait détruire fondait à la chaleur d’un simple rayon de soleil. ( ) 16,28On saurait ainsi qu’il faut devancer le soleil pour te rendre grâce et venir à ta rencontre au lever du jour. ( ) 16,29L’espoir de l’ingrat fondra comme le givre hivernal, il s’écoulera comme une eau qui se perd.] ( ) 17,1Qu’ils sont grands, tes jugements, et difficiles à faire comprendre ! Ceux qui n’en sont pas instruits s’égarent. ( ) 17,2Des gens sans loi, qui prétendaient asservir une nation sainte, se retrouvaient enchaînés par les ténèbres ; prisonniers d’une longue nuit, comme enfermés sous un toit, bannis de la Providence éternelle, ils gisaient. ( )
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