Psaumes de David
139,6Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. ( ) 139,7Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face? ( ) 139,8Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà. ( ) 139,9Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, ( ) 139,10Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. ( )

139,11Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi;


( )
139,12Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière. ( ) 139,13C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère. ( ) 139,14Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. ( ) 139,15Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. ( ) 139,16Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât. ( )



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