Second Livre des Macchabées
3,12Il était d’autre part impossible de dépouiller ceux qui avaient mis leur confiance dans la sainteté de ce lieu et dans la majesté intouchable d’un temple vénéré dans tout l’univers. ( ) 3,13Mais Héliodore, en vertu des ordres qu’il avait reçus du roi, soutenait que de toute façon cet argent devait être confisqué au profit du trésor royal. ( ) 3,14Au jour qu’il avait fixé pour entrer dans la salle du trésor et pour faire le compte de toutes ces richesses, la ville entière était retournée. ( ) 3,15Les prêtres s’étaient prosternés devant l’autel, revêtus de leurs habits sacerdotaux ; ils invoquaient le Ciel qui avait donné la loi sur les dépôts, ils lui demandaient de conserver ces biens intacts à ceux qui les avaient déposés. ( ) 3,16En voyant le visage du grand prêtre on était bouleversé, car son visage défait, sa pâleur, montraient bien l’angoisse de son âme. ( )
3,17Il était pris d’une frayeur qui faisait trembler tout son corps, et tous étaient témoins de la souffrance qu’il ressentait.
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3,18Les habitants se précipitaient par groupes hors des maisons et priaient pour que le Lieu Saint ne connaisse pas la honte. ( ) 3,19Les femmes serrées dans des sacs au-dessous des seins remplissaient les rues, les jeunes filles encore tenues à la maison couraient aux portes ou montaient sur le rempart, d’autres se penchaient aux fenêtres. ( ) 3,20Toutes les mains se tendaient vers le Ciel criant leur prière ; ( ) 3,21l’angoisse de cette foule unie dans un même abattement et l’attente anxieuse du grand prêtre faisaient peine à voir. ( ) 3,22Pendant qu’on suppliait le Seigneur Tout-Puissant de garder les dépôts intacts et saufs à ceux qui les avaient confiés, ( )
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